dimanche 3 octobre 2010

Le volume du commerce Chine-Afrique atteindra de nouveau 100 milliards de dollars en 2010

BEIJING, 3 octobre (Xinhua) -- Le volume du commerce entre la Chine et les pays de l'Afrique connaîtra un rebond cette année et dépassera de nouveau le seuil de 100 milliards de dollars, selon les prévisions du ministère chinois du Commerce.
Pour le premier semestre de cette année, le volume du commerce entre la Chine et l'Afrique a connu une forte croissance annuelle de 65%, pour atteindre 61,2 milliards de dollars, indiquent les chiffres du ministère.
En raison du déclin économique mondial, en 2009, le commerce sino-africain a reculé de 14,7% à 91,06 milliards de dollars, contre 106,8 milliards de dollars en 2008.
Selon le ministère, le gouvernement chinois encourage des entreprises chinoises de bonne réputation à investir en Afrique, en suivant les principes d'égalité, de bénéfice mutuel et de développement commun.
Plus de 1 600 entreprises chinoises investissent actuellement en Afrique, dans les domaines de l'agriculture, de l'exploitation minière, de la manufacture et de la construction d'infrastructures, indique la même source.
Le ministère chinois du Commerce a annoncé en juillet de cette année qu'à partir du début du mois, la Chine exonérait la taxe de 60% sur les produits importés depuis les 26 pays les moins développés d'Afrique.

La langue française dans le monde - 2010 sortira en librairie le 21 octobre (France).


OIF: La langue française dans le monde 2010




Combien de francophones y a-t-il dans le monde? Où en est l’apprentissage de la langue française en Europe, en Afrique, en Asie? Dans quels pays le français est-il langue officielle? Quels sont les médias internationaux disponibles en français? Quelle place pour la diversité linguistique sur Internet?
Autant de questions auxquelles souhaite répondre l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui a présenté La langue française dans le monde 2010, publiée aux éditions Nathan, à quelques jours du XIIIe Sommet de la Francophonie organisé à Montreux (Suisse) du 22 au 24 octobre.
L'ouvrage sera présenté mardi 12 octobre à 11h30 à Paris, lors d'une manifestation de lancement, par Clément Duhaime, administrateur de l’OIF, qui aura à ses côtés Frédéric Bouilleux, directeur de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique, et Alexandre Wolff, responsable de l’Observatoire de la langue française à l’OIF.
Préfacée par Abdou Diouf, SG de la Francophonie, la nouvelle édition de cet ouvrage, réalisé par l’Observatoire de la langue française de l’OIF, a pour principal objectif de fournir aux spécialistes, mais aussi au grand public, des données fiables sur la situation de la langue française dans plusieurs domaines. Source unique d’informations chiffrées et scientifiquement établies, le lecteur y trouvera cartographies et enquêtes inédites (le français dans l’océan Indien; la connaissance du français dans plusieurs capitales africaines), ainsi que de nouvelles études (la féminisation; l’enseignement du français articulé aux langues africaines et créoles).





 

Un rapport de l'ONU met en évidence les atrocités de 1993 à 2003 en RDC (PAPIER GENERAL)

GENEVE, 1er octobre (Xinhua) -- Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU (HCDH) a publié vendredi un rapport sur les violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire, commises au cours de 1993 à 2003 par les acteurs étatiques et non étatiques en République démocratique du Congo ( RDC).
La Haut-Commissaire aux droits de l'homme Navi Pillay a déclaré qu'aucun rapport ne peut vraiment décrire les horreurs vécues par la population civile en RDC (anciennement Zaïre), où presque chaque individu a une expérience de souffrance et de perte à relater.
Le rapport de 550 pages liste 617 crimes les plus graves violant les droits de l'homme et le droit international humanitaire. C'est en 2005, deux ans après l'accord de paix national, trois grands charniers ont été découverts dans l'est de la RDC, que plusieurs organes de l'ONU se sont donc accordés pour lancer en 2006 l'exercice de "cartographie" de ces crimes.
L'enquête avait été menée par le bureau du HCDH et avait pour objectif de mettre un terme au cycle d'impunité en RDC. 33 équipes d'experts ont parcouru tout le pays pour interroger plus de 1.280 témoins et examiner plus de 1.500 documents afin de corroborer les informations.
Le rapport indique que de nombreuses attaques ont été dirigées à l'encontre des populations civiles qui ne participaient pas aux hostilités, constituées principalement de femmes et d'enfants.
Le rapport précise qu'au moins 21 groupes armés étaient impliqués dans ces crimes ainsi que les armées nationales de huit pays.
Selon Mme Pillay, le rapport fait référence à la présence de forces étrangères en RDC et fait le point sur la responsabilité de ces forces dans les violations des droits de l'homme en RDC.
"Cela suggère que d'autres pays ont un rôle à jouer dans la mise en oeuvre d'un processus de justice transitionnelle en RDC", a-t-elle dit.
Selon le rapport, la violence en RDC était accompagnée par une apparente utilisation systématique du viol et des agressions sexuelles par toutes les forces combattantes.
Les experts estiment que 30.000 enfants ont été recrutés ou utilisés par des forces ou des groupes armés pendant le conflit. Ils ont fait l'objet "de violences indescriptibles" comme le viol, la torture, les traitements dégradants et inhumains, la privation de leurs droits, le travail forcé et le meurtre.
La décennie en question dans ce rapport a été marquée par une série de crises politiques majeures, de guerres et de nombreux conflits ethniques et régionaux qui ont provoqué la mort de centaines de milliers, voire de millions, de personnes, dans ce pays.
En 1997, le régime de Joseph-Désiré Mobutu qui a été renversé par Laurent-Désiré Kabila. De violents conflits armés ont ensuite eu lieu entre la RDC et d'autres pays africains, entre les troupes gouvernementales et différents groupes armés.
En 2001, Laurent-Désiré Kabila a été assassiné et son fils Joseph lui a succédé. Jusqu'en 2003, grâce à un accord de paix signé à Sun City, en Afrique du Sud, Joseph Kabila a prêté serment sur la Constitution comme président assisté de quatre vice- présidents pour une période de transition.
Mme Pillay a souligné la nécessité pour la RDC d'engager une réforme du système judiciaire pour pouvoir juger les crimes perpétrés entre 1993 et 2003.
Pour les auteurs du rapport, l'une des principales solutions consisteraient en l'implantation de juridictions mixtes, qui impliqueraient des "tribunaux hybrides" avec du personnel national et international.
L'établissement d'une Commission vérité et réconciliation ainsi que la mise en oeuvre d'un programme de réparations pour les victimes et les réformes du système judiciaire et des forces de sécurités congolaises constituent les autres politiques recommandées par le rapport.
A propos de la polémique qui a entouré la publication du rapport, Navi Pillay a estimé que cela avait entraîné une " focalisation intense sur un aspect" du rapport. Le fait que les forces armées rwandaises auraient perpétrées des actes pouvant constituer des crimes de génocide "ne pourra être réglé que par un tribunal compétent", a-t-elle souligné.
La Haute commissaire a précisé que le rapport n'était pas "une enquête judicaire" et qu'il n'établit pas "de responsable pénal individuel".
"Plusieurs Etats ont soulevé des problèmes qui sont de sérieuses inquiétudes pour eux, et l'ONU va maintenir un dialogue afin de les résoudre mutuellement. Il est très important de clairement établir les faits pertinents et de garantir qu'à travers les efforts conjoints, les situations décrites dans le rapport ne surviennent plus jamais", a affirme la chef du HCDH.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait effectué le 8 septembre dernier une visite éclair au Rwanda, pour notamment évoquer le contenu du rapport avec le Président rwandais, Paul Kagamé, qui avait exprimé des préoccupations au sujet du document.

La RDC demande l'enrichissement du Rapport Mapping

KINSHASA, 2 octobre (Xinhua)-- Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a demandé samedi à la communauté internationale et au Nations unies d'enrichir la Rapport Mapping sur les violations des droits de l'homme et du droit humanitaire international en RDC, entre 1993 et 2003, en citant les multinationales et les pays ayant soutenu les responsables de ces crimes.
Le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, l'a déclaré samedi au cours d'une rencontre avec la presse à Kinshasa, en réaction à ce rapport, publié le 1er octobre à Genève par le Haut Commissariat aux droits de l'Homme des Nations Unies (HCDH).
Pour le ministre Luzolo, le gouvernement congolais est satisfait de ce rapport du fait que l'ONU a rendu justice à la RDC.
"Ce rapport vient d'honorer toutes les victimes de ces crimes en mettant en perspective leur droit à la vérité", a-t-il souligné, avant de souhaiter que tous les criminels soient punis.
"C'est la tolérance zéro à l'impunité", a-t-il martelé.
Il a ajouté que la RDC et le Rwanda ont entamé le processus de normalisation de leurs relations mais cela n'exclu pas la justice.
Le Rapport Mapping liste 617 crimes les plus graves violant les droits de l'homme et le droit international humanitaire. C'est en 2005, deux ans après l'accord de paix national, trois grands charniers ont été découverts dans l'est de la RDC, que plusieurs organes de l'ONU se sont donc accordés pour lancer en 2006 l'exercice de "cartographie" de ces crimes.
Selon la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay, le rapport fait référence à la présence de forces étrangères en RDC et fait le point sur la responsabilité de ces forces dans les violations des droits de l'homme en RDC.